samedi 14 avril 2012

Noosa

Bienvenue à Noosa mes amis, le temple du bien-être. L’hostel ambiance New-Age y est sans doute pour quelque chose. Les banderoles porteuses de messages d’amour, de sagesse, d’amitié et d’ouverture ont agi comme des talismans. Tout s’est passé comme si le vent s’était chargé de diffuser leur pouvoir magique dans l’atmosphère. Le charme a opéré sur le van de l’auberge lui-même. A la descente du bus, on saute dans la navette, musique à fond, les basses font trembler la carcasse du bus magique et nous emmène à toute berzingue à travers les rues vers notre lieu de vilégiature. Il s’arrête finalement devant un mur d’enceinte rose éclatant. Deux éléphants en pierre gardent l’entrée du saint lieu. Ce temple des voyageurs est placé sous la protection de Ganesh.

On se souviendra longtemps de Noosa, de sa plage où on se retrouvait entre amis pour se détendre l’après-midi. On se souviendra de son salon ouvert sur l’extérieur où le temps n’emprunte pas son cours habituel. On n’oubliera pas notre petit salon privé qui a accueilli plusieurs fois la moitié de l’auberge venue prendre l’apéro avec nous. Nous chérirons le souvenir de nos barbecues face à la plage. On remerciera le ciel chaque jour d’avoir tant de gens si cools sur notre route. On perpétuera la tradition du Naked Kangourou, sorte de rite d’initiation à la vie sauvage australienne, symbole de liberté et communions avec la nature. On n’omettra pas de saluer nos multiples prouesses gymniques réalisées de nuit. Je veux parler bien sûr de la formidable pyramide humaine érigée à l’aide de 15 inconnus, des leçons de break dance du B-Boy et ami Feelix Krinke, des avions humains et tant d’autres. Cale n’oubliera jamais son anniversaire à Noosa. Jamis nous n’oublieront les duels franco-germaniques de Ping Gong ou Ping-Fu, nouveau sport de balle à mi chemin entre le ping pong et le Qi-Gong et le Kung Fu. Enfin, j’arrête cette énumération fastidieuse sur l’impérissable pénis des sables géant, réalisée sous les ordres précis du designer prometteur Félix Krinke. L’oeuvre elle-même, par nature d’existence précaire laissera pourtant une trace indélébile dans la mémoire des demoiselles de la plage. La modernité du concept n’a d’égal que sa simplicité. Erigé puissamment à l’aide de matériaux 100% naturels, le membre masculin a été conçu pour être intégralement recyclable. Ajoutez à cela un coût de fabrication dérisoire et vous obtenez un concept révolutionnant le petit monde très fermé de l’ornementation des communes balnéaires. Un véritable coup de boutoir dans la fourmilière du marché de l’art.

En un mot, Noosa ne nous a pas laissé indemnes et c’est ça qu’on aime.
Love.

 
Calendrier "Playboy" Noosa 2012


 La fête de la saucisse à Noosa

A ma famille et mes amis que j'aime.

 Espace "farniente"
 
Cale fier comme un pape le soir de son anniversaire.

La taille imposante de l’œuvre ne facilite pas sa manoevre. 

2 commentaires:

  1. Bravo le chroniqueur. La magie opère à fond jusqu'à la dernière photo pour laquelle le mot chro nique, prononcé avec l'accent germanique serait totalement fortuit et non avenu...

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  2. Big up pour ta prose Jérôme ;) J’espère voir Noosa un jour ! Et merci d'ériger des monuments de sable à mon honneur mais n'oublie pas qu'autour de ça il y a un homme, avec un coeur qui bat! Love aussi

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